Abstract: Sayyid Ḥaydar Āmulī (d. ca. 787/1385) was a significant Twelver Shiʿi philosopher. This paper argues that his work reveals major similarities with Ismaili Shiʿism in two crucial aspects: soteriology and negative theology. The first section explores several parallels between Ḥaydar Āmulī’s soteriological concept of the seven major prophets and the seven cycles of prophecy in the Ismaili tradition. The following sections demonstrate that his theorization of God’s transcendence (tanzīh) reflects Ismaili negative theology as articulated by Abū Yaʿqūb al-Sijistānī (fl. 4th/10th c.) and Ḥamīd al-Dīn al-Kirmānī (d. after 411/1021), two doyens of Fāṭimid Ismaili literature. Āmulī’s idea of transcendence parallels that of the Ismaili thinkers as he similarly attempts to deny the applicability of all attributes to God, even if they presumably exalt Him. Similar to Ismaili writers, Āmulī also uses the technique of double negation to express his negative theology. The final section, based on Āmulī’s Naqd al-nuqūd (The Critique of the Critiques), sheds light on a similar form of negative theology in the Akbarian school and Twelver Shiʿi thought, which helps appreciate the larger intellectual milieu in which Āmulī produced his ideas. The paper provides new evidence for significant intellectual similarities between Ismaili Shiʿism, Twelver Shiʿism, and Sufism in the period succeeding the destruction of the fortress of Alamut.
Résumé: Sayyid Ḥaydar Āmulī (mort vers 787/1385) était un important philosophe shiʿite duodécimain. Cet article soutient que son œuvre révèle des similitudes significatives avec le shiʿisme ismaélien dans deux aspects cruciaux : la sotériologie et la théologie négative. La première section explore plusieurs parallèles entre le concept sotériologique de Ḥaydar Āmulī des sept prophètes majeurs et les sept cycles de prophétie de la tradition ismaélienne. Les sections suivantes démontrent que sa théorisation de la transcendance de Dieu (tanzīh) reflète la théologie négative ismaélienne telle qu’elle a été articulée par Abū Yaʿqūb al-Sijistānī (4e/10e s.) et Ḥamīd al-Dīn al-Kirmānī (d. après 411/1021), deux doyens de la littérature ismaélienne fāṭimide. L’idée de transcendance de Āmulī est parallèle à celle des penseurs ismaéliens, car il tente pareillement de nier l’applicabilité de tous les attributs à Dieu, même s’ils l’exaltent vraisemblablement. Comme les auteurs ismaéliens, Āmulī utilise également la technique de la double négation pour exprimer sa théologie négative. La dernière section, fondée sur le Naqd al-nuqūd (La Critique des Critiques) de Āmulī, éclaire une forme similaire de théologie négative dans l’école akbarienne et la pensée shiʿite duodécimaine, ce qui permet d’apprécier le milieu intellectuel plus large dans lequel Āmulī a produit ses idées. L’article fournit de nouvelles preuves de similitudes intellectuelles significatives entre le shiʿisme ismaélien, le shiʿisme duodécimain et le soufisme dans la période qui suit la destruction de la forteresse d’Alamut.
Author: Mohammad Amin Mansouri
Link to Full Paper: Academia.edu